Espace de repos par excellence, la chambre à coucher se doit d’être aménagée de manière à favoriser un bon sommeil. Et si le mobilier, le linge de lit, les rideaux, ainsi que les revêtements de mur et de sol participent largement à créer une ambiance propice au confort et au bien-être, il est un autre élément aussi essentiel qu’il ne faut pas négliger : l’éclairage.
Eclairage d’une chambre à coucher
A condition d’être bien pensé et judicieusement choisi selon des critères esthétiques et pratiques, l’éclairage contribue à donner une âme à la chambre à coucher et à faire que l’on s’y sente bien, et le plus souvent à moindre coût. Contrairement aux espaces de circulation qui, pour des raisons de sécurité, nécessitent d’être franchement éclairés, une chambre à coucher n’a pas besoin d’être saturée de lumière. Trop vive, cette dernière tend en effet à refroidir le lieu, tandis qu’en se faisant plus douce, la lumière y apporte de l’apaisement.
Ainsi, en guise d’éclairage principal, plutôt qu’un plafonnier diffusant une lumière directe trop agressive, on optera plus volontiers pour une lampe à poser sur une commode ou à même le sol. Les modèles en verre dépoli sont intéressants car ils dispensent une lumière douce, idéale pour une ambiance cosy. C’est également le cas des luminaires en papier qui offrent l’avantage de se décliner sous diverses formes et couleurs, tout en restant accessibles à partir d’une dizaine d’euros.
Lampe à poser Blom Jaune
Quel éclairage pour une chambre ?
Cependant, une chambre à coucher ne saurait se contenter d’une seule source d’éclairage car elle a plusieurs usages : on y dort, lit, s’y habille et travaille éventuellement. D’où l’utilité de multiplier les points lumineux ponctuels en fonction des besoins. Ainsi, pour faciliter la lecture sans éblouir et en évitant de gêner son voisin, on choisira des lampes de chevet à disposer de chaque côté du lit, de préférence orientables afin de cibler la zone à éclairer. Sinon, lorsque l’espace est compté, l’installation d‘appliques-liseuses, également orientables, au-dessus du lit, constitue une bonne alternative gain de place.
Ensuite, si la taille de la pièce s’y prête, on peut compléter la mise en lumière des lieux avec des appliques décoratives à disposer au gré des envies, pour mettre en avant un élément de décoration (tableau, bel objet, etc.) ou un miroir. Ce dernier sera placé non loin d’une armoire dressing, elle-même pourvue d’éclairages LED intégrés (spots, bandeaux lumineux), désormais disponibles à des prix très abordables.
Enfin, si la pièce dispose d’un coin bureau, une petite lampe articulée fera très bien l’affaire pour éclairer l’espace de travail, d’autant plus qu’entre les modèles rétro, ultra design ou encore « architecte », le choix est vaste et s’adapte à tous les styles, ainsi qu’à tous les budgets.
Une fois les luminaires et leurs emplacements choisis, reste le problème des ampoules que l’on va utiliser, car au final, ce sont elles qui vont véritablement donner le ton à la pièce. Et comme désormais, elles se déclinent dans toutes les tailles et surtout toutes les couleurs, elles permettent de varier les plaisirs et modifier l’ambiance à souhait. Par ailleurs, si l’on souhaite encore plus d’effet, on n’hésitera pas à se doter de variateurs d’intensité, très utiles pour tamiser la lumière et adapter la puissance en fonction des activités.
A la lecture de ce qui précède, il apparaît indéniable que les luminaires concourent de façon radicale à l’ambiance et au confort d’une chambre à coucher, d’où l’intérêt d’étudier avec soin toutes les possibilités. Ensuite, pour la concrétisation de son projet, à moins d’être un bricoleur né ayant de très bonnes notions en électricité, il est généralement recommandé de faire appel à un électricien qualifié, surtout si l’on doit modifier son installation et procéder à de nouveaux branchements. Il pourra être également de très bon conseil pour positionner judicieusement les différents points de lumières, ainsi que les interrupteurs afin qu’ils soient toujours à portée de main (à l’entrée, près du lit, etc.), ce que l’on a malheureusement tendance à oublier un peu trop souvent.
